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Des espaces communs partagés, pourquoi faire ?

Longtemps réservés aux démarches d’habitat participatif, les espaces communs partagés au sein d’une même copropriété se multiplient dans les programmes neufs. Chez Coop de Construction, plusieurs projets sont en cours. Avec une attention forte portée sur la destination de ces mètres carrés supplémentaires mis à la disposition des copropriétaires.  

Qui n’a pas rêvé un jour de pouvoir accéder, dans son immeuble, à une pièce supplémentaire pour accueillir une activité ou un service qui ne trouvait pas sa place dans son appartement, faute de mètres carrés disponibles ? La solution, c’est l’espace commun partagé. Une tendance qui se multiplie dans les nouveaux programmes immobiliers, au point de devenir souvent un marqueur fort de l’identité du lieu. « L’origine de cette démarche est souvent associée à l’habitat participatif, avec la volonté des habitants de partager un lieu de vie dédié à des activités conviviales ou collectives », souligne Sylvain Lhomme, responsable commercial et communication de Coop de Construction. Et de citer, en guise d’illustration, la salle commune qui a été livrée il y a quelques années avec les logements des Passerelles des Matelouères à Rennes. On y croise aujourd’hui toutes les générations, des enfants aux résidents plus âgés qui apprécient de bénéficier d’un lieu de rencontres, de jeux et d’échanges au cœur de leur résidence. Une telle réalisation, toutefois, bouscule les codes traditionnels de la promotion immobilière classique. « Il faut en effet l’intégrer dès la phase du montage d’opération, très en amont, pour bien identifier les attentes des futurs acquéreurs », explique Sylvain Lhomme. Ces mètres carrés supplémentaires, détachés du programme de logements proprement dit, doivent en effet correspondre à un projet clairement identifié pour susciter l’intérêt et l’adhésion.

Serre commune, buanderie partagée…

Le programme Plaisance, près du canal Saint-Martin à Rennes, a fait le pari de proposer plusieurs espaces partagés dans l’un des îlots le composant, le N°6. Nous avions déjà évoqué dans cette newsletter la démarche de l’habitat participatif porté par le collectif Graines Urbaines dans ce nouveau quartier, qui prévoit la création d’une pièce partagée au sein du bâtiment. Cette fois, c’est dans le cadre d’un programme en accession classique que la démarche prend forme, de plusieurs manières. Au menu  : une serre commune sur le toit de l’immeuble, une buanderie-laverie partagée, un atelier, des composteurs mutualisés… Le programme prévoit même un système de récupération des eaux pluviales pour alimenter une fontaine publique qui permettra d’arroser les plantations du jardin  ! 

Pari sur les usages

Cette tendance de fond bouscule un peu les habitudes de la promotion traditionnelle  : c’est un pari sur les usages, et l’idée que ces nouveaux services contribueront, demain, à la qualité de vie dans la résidence. Un vrai plus pour les acquéreurs, qui devront, en contrepartie, imaginer la manière dont ils tireront parti de ces équipements partagés, en bonne intelligence. C’est l’un des défis majeurs de ce projet. Car c’est bien l’utilisation qui en sera faite, au fil des ans, qui viendra conforter l’intuition de départ qu’une copropriété peut concerner d’autres espaces qu’un hall d’immeuble ou de simples parties communes. Un autre regard sur la propriété privée, en quelque sorte. Rendez-vous fin 2022 dans le quartier Plaisance pour vérifier si les bonnes idées partagées poussent bien sous la serre du toit-terrasse de l’îlot 6  !

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