Écogestes, recyclage, mobilités douces : les salariés de Coop de Construction s’engagent dans des actions concrètes pour réduire leur impact environnemental. Ces initiatives s’inscrivent dans la durée, sous la houlette bienveillante d’Isabelle, référente des services généraux.
La prise de conscience environnementale est à la mode, mais l’équipe de Coop de Construction n’a pas attendu la publication du dernier rapport du GIEC pour modifier ses habitudes. Depuis bientôt dix ans, les collaborateurs s’engagent dans des actions concrètes pour recycler, réduire leurs consommations, agir de manière plus responsable sur leur lieu de travail. Rien de spectaculaire, mais mis bout à bout, ces écogestes prouvent qu’il est possible de faire rimer efficacité et sobriété.
Isabelle, la référente des services généraux, impulse cette démarche avec détermination et bienveillance depuis 2015. « Nos actions se sont orientées dès le départ vers le recyclage des déchets et la réduction de l’empreinte carbone des collaborateurs », explique-t-elle. Ainsi, dès 2012, l’entreprise a conclu un accord avec la Feuille d’Erable, société rennaise bien connue dans le domaine de la collecte et de la valorisation du papier. Chaque collaborateur prend l’initiative de trier ses papiers de bureau par famille : papiers blancs, couleurs, journaux et revues, papier kraft, dans des bacs spécifiques. Isabelle les prévient par mail du jour de la collecte mensuelle, en principe le jeudi.
🙂 Smileys et maximes
Elle veille tout particulièrement à susciter l’adhésion à la démarche avec des messages concis, positifs et souriants, ponctués de smileys et de petites maximes inspirantes. « Cette démarche s’inscrit dans la durée, et les actions doivent être menées sans contraintes. Il faut rester en veille sur les comportements, être disponible pour accompagner ou renseigner et toujours faire des piqures de rappel », souligne-t-elle.
Outre le recyclage du papier avec la Feuille d’Erable et du carton avec Rennes Métropole, Coop de Construction s’est lancé dans la collecte des piles et des cartouches d’encre numérique avec la société Fiducial bureautique. Les masques à usage unique qui ont fait leur apparition dans les bureaux à la faveur de la crise sanitaire ne sont pas oubliés. Un circuit spécifique a été mis en place avec la société nantaise Versoo, qui se charge de les recycler.
🚲 Faciliter les déplacements
Chaque collaborateur est également incité à améliorer son bilan carbone, en privilégiant les mobilités alternatives à la voiture en solo. Les amateurs de vélo bénéficient ainsi d’une indemnité transport, l’entreprise a souscrit à une carte de transport Pro Korrigo pour faciliter les déplacements en équipe par le bus ou le métro. Idéal pour arriver à l’heure aux réunions sans avoir à gérer le casse-tête du stationnement ! Quant au télétravail, apparu pendant la pandémie, il est désormais proposé un à deux jours par semaine aux collaborateurs qui le souhaitent. Basée sur le volontariat, cette initiative est très appréciée.
✅ Cohérence des démarches
Est-il possible d’aller encore plus loin ? Certainement, à en croire Isabelle, qui reste toutefois très vigilante sur la cohérence globale des démarches. Exemple à l’appui : la fontaine à eau vient d’être branchée directement sur le réseau d’eau potable de la ville pour éviter les bonbonnes. Et les gobelets en plastique ont été remplacés par des gobelets en carton, moins polluants. Positif, non ? Sauf que parallèlement, la consommation de ces gobelets carton a explosé, beaucoup préférant les utiliser pour le café plutôt que de devoir faire la vaisselle de leur tasse ! L’anecdote fait sourire, mais elle a toutefois le mérite que souligner combien nos comportements peuvent être parfois contradictoires. Dans ce cas précis, une réunion de sensibilisation a été proposée aux salariés et les bonnes pratiques ont été adoptées à l’unanimité.
💡 Plafonniers et souris 🖱
Et parmi les points de vigilance qui doivent être surveillés de près, la question des impressions papier inutiles occupe sans surprise une place de choix, mais aussi, et c’est peut-être plus étonnant, l’extinction des plafonniers dans les bureaux vides, et la surconsommation des piles pour les … souris d’ordinateur ! Sur ce dernier point, Isabelle a une astuce, qu’elle souhaite partager largement : pourquoi ne pas revenir aux bonnes vieilles souris filaires ? Elles fonctionnent tout aussi bien et ne consomment rien ! Mais pour les réfractaires, les souris rechargeables offrent une alternative à regarder de près. « Mais attention à ne pas déplacer le problème environnemental », prévient d’emblée Isabelle. Le retour d’expérience en cours permettra d’en savoir plus dans quelque mois.