Avec le parahôtelier, le programme Volutes mixe les usages
Cette opération ouvre un nouveau segment d’offres pour la Coop de Construction avec le dispositif du parahôtelier. Il s’agit de répondre aux difficultés de logement des habitants (jeunes actifs, étudiants en alternance, salariés, mais également les séniors) sur des moyens et longs séjours.
Toutes les enquêtes le prouvent : loger ses salariés s’apparente souvent à un casse-tête pour les entreprises. Ainsi, selon le premier baromètre réalisé par la CCI Bretagne, avec GwenneG Asset Management et Le Télégramme, publié début septembre, près de 6 dirigeants sur 10 considèrent que le logement est un frein au recrutement de nouveaux salariés. Parmi les pistes évoquées pour améliorer la situation, 43% des personnes interrogées mentionnent la mise en place de partenariats avec les professionnels de l’immobilier.
C’est précisément la vocation du secteur dit « parahôtelier », qui propose aux investisseurs des logements équipés avec services. Pour la première fois, Coop de Construction se lance dans ce segment, en partenariat avec le promoteur rennais Saint Germain Patrimoine. Le futur programme Volutes, situé à l’angle du boulevard Albert 1er et de la rue Le Guen de Kerangal à Rennes, proposera 44 logements en accession libre, dont une partie réservée aux investisseurs. « Il s’agit d’appartements de Type 1, avec des services de conciergerie : nettoyage, accueil et linge de maison qui seront assurés par un prestataire spécialisé, le groupe nantais Idwan », détaille Jérôme Nicolas. La coop est associée minoritaire de la SCCV qui porte le projet. La commercialisation est attendue d’ici à la fin de l’année, pour une livraison souhaitée fin 2027.
Offre complémentaire
« Notre mission est de répondre aux besoins des habitants « de pouvoir se loger ». C’est pourquoi nous avons souhaité compléter notre offre de cœur de métier par une proposition qui accompagne les salariés dans leur recherche de logement. Le parahôtelier soutient les entreprises locales en proposant une solution qui favorise le recrutement et fidélise les salariés des entreprises », poursuit Jérôme Nicolas. Cette première expérimentation pourrait être suivie d’autres réalisations du même ordre.
Propos recueillis par Xavier Debontride