Menu

Connaître la rentabilité d’un investissement locatif

Lorsqu’il s’agit de placer son argent, les Français continuent de plébisciter la pierre. Perçu comme fiable et sûr, l’investissement immobilier est l’un des placements offrant le meilleur rendement, loin devant les produits bancaires. Pour calculer la rentabilité de l’investissement locatif, vous devez déduire frais, charges annexes et impôts. Explications.

Investissement immobilier : quel est le coût réel de l’achat ?

Vous envisagez de réaliser un investissement locatif ? Cette formule de placement continue de séduire encore et toujours les investisseurs français. En effet, si la pierre conserve son statut de valeur refuge, il est essentiel de réaliser un plan de financement précis et rigoureux.

Le coût réel de l’achat du logement doit être pris en considération dans le calcul de la rentabilité de l’investissement immobilier. Au prix de vente du bien immobilier doivent être ajoutés les frais d’agence, les frais de notaire (représentant en moyenne 7% du coût du logement), ainsi que le budget alloué aux travaux. En additionnant ces différents postes de dépenses, le prix d’achat du logement sera plus réaliste. À noter que, pour être rentable, le logement doit être occupé par des locataires. Son emplacement et la qualité des prestations impactent l’attractivité locative.

Rentabilité brute ou nette : quelles charges déduire ?

Analyser la rentabilité d’un bien immobilier n’est pas si simple, il est impératif de prendre en compte la suite d’encaissements et de décaissements induits par cet investissement. Premier indicateur de la rentabilité d’un investissement locatif : le taux de rendement brut. Ce taux est obtenu en prenant compte le coût d’achat réel du logement rapporté à la somme annuelle des loyers perçus par le propriétaire. Le résultat s’avère souvent très avantageux pour l’investisseur avec des taux de plus de 4%.

Mais pour déterminer le véritable retour sur investissement, toutes les charges et frais annexes liés à la détention du logement doivent être pris en compte. Frais d’entretien, frais de gestion et d’assurance, charges de copropriété, taxe foncière…Additionnés, ces différents frais peuvent représenter entre 20% et 30% de la somme des loyers touchés par le propriétaire et faire baisser de manière notable la rentabilité de l’investissement locatif. Les impôts s’appliquant sur les loyers perçus (prélèvements sociaux, impôt sur le revenu) doivent également être soustraits des sommes perçues. Néanmoins, le ratio rendement-risque de l’investissement immobilier reste avantageux.

Pour recevoir notre newsletter !

Menu