Depuis un an, Maëva Sauvage poursuit ses études en alternance chez Coop de Construction. Son intégration rapide et sa polyvalence l’ont rapidement rendue indispensable. Portrait d’une jeune femme très investie.
À 22 ans, Maëva Sauvage fait mentir son patronyme. Ce « bébé 2000 », comme elle se nomme en souriant, développe au contraire une personnalité très ouverte et pétillante. La jeune femme travaille en alternance depuis un an chez Coop de Construction, en tant que chargée de clientèle et de communication. Et ses collègues sont unanimes à saluer son enthousiasme et son implication au quotidien dans les dossiers de l’entreprise.
Maëva s’intéresse depuis longtemps au secteur de l’immobilier. Cette rennaise très attachée à la Bretagne a découvert ce milieu l’été de ses 18 ans, à la faveur d’un emploi saisonnier chez DLJ Gestion, un syndic de copropriété dirigé par un membre de sa famille. Après un DUT « carrières juridiques » obtenu à Saint-Malo, elle a enchainé avec une licence professionnelle « Gestion et administration de biens immobiliers » en alternance à Vannes, toujours chez DLJ. « Cette expérience a été très enrichissante, car j’ai participé à l’ouverture de la nouvelle agence, en tant qu’assistante de copropriété et chargée de développement de la gestion locative », explique Maëva, qui a apprécié la polyvalence de cette première mission..
« Je gère les appels clients, le suivi des modifications, les travaux modificatifs acquéreurs. Je suis en lien avec le service technique. » - Maëva Sauvage
Rigoureuse et autonome
Vantant les mérites de l’alternance - « pour moi, c’est primordial ! » -, Maëva a ensuite souhaité poursuivre son cursus à Rennes dans le cadre d’un master 2 « Management des professions immobilières » proposé par l’école MBway, évidemment sur le même rythme. C’est dans ce cadre que sa route a croisé celle de la Coop. L’entreprise recherchait un alternant et l’école lui a transmis le CV de Maëva. L’intégration, visiblement, s’est faite rapidement et sans difficulté.
« Je gère les appels clients, le suivi des modifications, les travaux modificatifs acquéreurs. Je suis en lien avec le service technique », énumère la jeune collaboratrice, en soulignant qu’ « il faut être très rigoureux et autonome dans cette fonction ».
Salariée à part entière
Présente trois semaines par mois dans les locaux de l’entreprise, Maëva occupe une place importante au sein de Coop de Construction, de l’aveu même de ses collègues qui soulignent sa maturité et son esprit d’initiative. « Ici, on me considère comme une salariée à part entière », apprécie-t-elle. Côté communication, elle s’est vue confier quelques mois après son arrivée la réalisation de la carte de vœux 2022 et des nouvelles cartes de visites. Elle pilote aussi les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn et Instagram) et publie chaque semaine des posts en lien avec l’actualité de la Coop.
Son chantier du moment : la finalisation du livret acquéreur, un document d’une quinzaine de pages dont elle a eu l’idée, après avoir créé pour elle-même un lexique des termes à connaitre dans la profession. Cet outil très pratique sera prochainement distribué à tout nouvel acquéreur pour l’aider à se repérer dans le jargon parfois complexe de l’immobilier et ainsi, mieux comprendre le fonctionnement d’une copropriété.
Taïso et raid auto
On l’a compris, Maëva s’engage à fond dans les missions qui lui sont confiées. Pas étonnant pour cette adepte du Taïso, un art martial encore peu connu qui correspond à la préparation physique des judokas. La souplesse, sans les combats ! Un sport qu’elle pratique en famille, avec une de ses sœurs – elle est l’ainée de trois filles - et sa maman. C’est également en famille qu’elle prépare depuis plusieurs mois l’Europe Raid avec son père et sa petite sœur. Au programme de ce tour d’Europe en 205 : 10.000 km parcourus et 20 pays traversés en 22 jours. « Il y a une dimension solidaire importante dans ce raid, car nous en profiterons pour livrer des fournitures scolaires à des écoles défavorisées », souligne Maëva. De quoi défendre des causes qui lui tiennent à cœur, aux côtés de l’écologie et du féminisme, ses autres engagements.
Et la suite ? Son contrat en alternance s’achève en août prochain. Elle se verrait bien poursuivre dans l’immobilier, mais cherche avant tout un métier de terrain, riche en rencontres humaines. C’est aussi cette dimension qui la pousse à travailler régulièrement dans une ferme-auberge, à Noyal-Chatillon, dont elle apprécie la démarche locale et authentique. Sa marque de fabrique, en quelque sorte !