La défaillance de l’entreprise de menuiserie qui intervenait sur le programme le Pisé, à Vezin-le-Coquet, a pu être surmontée grâce à la mobilisation de tous. Et notamment des acquéreurs concernés, qui ont apprécié que le dossier soit géré en toute transparence.
C’est une histoire de portes qui aurait pu vraiment coincer. L’annonce, courant février, de la liquidation judiciaire de l’entreprise de menuiserie intervenant sur le chantier du Pisé a jeté un froid, à quelques semaines de la livraison de la dernière tranche de ce programme de trois immeubles à Vezin-le-Coquet. « Etaient concernées les menuiseries extérieures et intérieures du troisième bâtiment, qui compte 24 logements », explique Sylvain Lhomme, chargé de clientèle chez Coop de Construction. Lorsque la nouvelle de cette défaillance est tombée, certains appartements étaient encore en attente de portes de distribution, de placards ou de plinthes...
Valeurs coopératives
Avant même la liquidation, courant décembre, les équipes de Coop de Construction s’étaient douté que quelque chose n’allait pas avec ce fournisseur, et des solutions lui avaient même été proposées pour tenter de résoudre ses difficultés de trésorerie. L’entreprise a pensé pouvoir faire face sans aide. Mais le couperet est tombé, implacable, quelques semaines plus tard. Il a alors fallu, en urgence, retrouver un menuisier pour achever les travaux. Et prévenir les acquéreurs concernés que tout ne serait peut-être pas terminé pour le jour prévu de la livraison. « Fidèles à nos valeurs coopératives, nous avons préféré jouer la carte de la transparence avec nos clients, sans leur cacher les difficultés rencontrées », explique Sylvain Lhomme. Trois logements étaient particulièrement impactés, avec notamment un appartement sans aucune porte de distribution intérieure.
Solidaires et compréhensifs
Comment ont réagi les futurs propriétaires mis devant le fait accompli à quelques semaines de leur emménagement ? « Ils se sont montrés particulièrement solidaires et compréhensifs, l’une allant même jusqu’à nous proposer de solliciter un menuisier de sa connaissance pour terminer les travaux ! », sourit Sylvain Lhomme qui apprécie ce dialogue de qualité, avec des clients qui ont bien compris que nul n’était à l’abri de ce type d’aléa désagréable.
Moralité de cette histoire qui se termine plutôt bien : grâce à une communication personnalisée et transparente, doublée d’une forte réactivité et d’un dialogue permanent avec les acquéreurs concernés, la livraison pourra se dérouler –presque – normalement. « Les clients ont vraiment fait preuve d’une grande compréhension de la situation, il faut leur rendre hommage ! », conclut Sylvain. Qui espère toutefois qu’une telle mésaventure reste l’exception.
